Nora ANSELL-SALLES

mercredi 27 février 2013

LIBRES PROPOS signés Bertrand Delanoë

C’est avec une émotion très vive et une très grande tristesse que j’apprends ce matin

le décès de Stéphane Hessel.

L’humaniste authentique, le résistant indomptable, et le penseur généreux qu’il était

manqueront terriblement à notre pays. Il nous laisse l’héritage inestimable de sa

combativité au service des valeurs universelles de l’homme, et de son sens

inaliénable de la liberté.

Le citoyen du monde qu’il était devenu si jeune avait choisi de s’installer à Paris et de

s’y engager concrètement et humblement au service du progrès. Cette ville, dont il

aimait la générosité et la vitalité, conservera toujours son souvenir. Je proposerai au

prochain conseil de Paris des 25 et 26 mars d'attribuer son nom à un lieu de la

capitale.

A titre personnel, c’est la perte d’un ami proche que je déplore aujourd’hui. Le

souvenir de son charisme, de son ouverture d’esprit, de sa finesse de jugement et de

son amour de la vie me restent en partage d’une amitié toujours sincère et exigeante.

Au nom de Paris, je m'incline devant la mémoire de Stephane Hessel, et j'exprime à

sa famille, à ses proches ma solidarité et ma profonde sympathie.

Bertrand Delanoë

MINE D'INFOS: C'est à lire : " Tant de chose à vivre ensemble" ...

MINE D'INFOS: C'est à lire : " Tant de chose à vivre ensemble" ...: Pour que la journée d’une personne en EHpad soit belle, il ne suffit pas de lui apporte les soins infirmiers ou médicaux nécessaires...

C'est à lire : " Tant de chose à vivre ensemble" du Dr Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ha-Kim un livre poignant sur l'accompagnement des personnes âgées





Pour que la journée d’une personne en EHpad soit belle, il ne suffit pas de lui apporte les soins infirmiers ou médicaux nécessaires en respectant le planning, mais bien de prendre soin d’elle ave une grande chaleur humaine..

Forts de cette conviction, à l’aube de la mise en œuvre du cadre réglementaire qui régit aujourd’hui l’activité des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le Dr Armaingaud et son équipe ont engagé une démarche d’amélioration des pratiques professionnelles.

Cette démarche qualité vise à définir les standards d’un accompagnement de nos aînés, centré sur les valeurs humaines de respect et de bienveillance.


 

 
 

 
« Bienveillance;


Respect;


Transparence;


Engagement »


 

« Tant de choses à vivre ensemble » Accompagner nos aînés par le projet personnalisé

du Docteur Didier Armaingaud en collaboration avec Emilie Li Ah Kim – Editions  Cherche Midi

 

Dans cet ouvrage, l’auteur donne la parole à celles et ceux qui vivent et travaillent dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Alors qu’on parlait jusqu’alors uniquement de « projet de soin », aujourd’hui un nouveau regard est porté par les « soignants » avec le projet personnalisé dont l’enjeu est de restituer à la personne âgée sa juste place d’adulte et d’acteur de sa propre vie, de lui rendre son autonomie dans ses choix et la maîtrise de ses décisions.

 

Le livre est l’illustration de ce projet personnalisé mis en œuvre par les équipes de MEDICA : établi dès l’entrée en établissement par les différents acteurs (le résidant et son entourage, l’équipe soignante, les personnels d’encadrement…), il permet de définir les soins liés à la pathologie du résidant et à sa perte d’autonomie, ses souhaits, ses habitudes de vie comme ses goûts culinaires,  ses attentes en termes de vie sociale et d’activités.  

 

Dans cette même optique d’être à l’écoute du résidant, MEDICA fait figure de pionnier dans l’accompagnement inspiré de la méthode Montessori des personnes âgées désorientées, notamment des malades d’Alzheimer.

 

Un ouvrage riche de nombreuses anecdotes recueillies auprès des résidants, de leurs proches et des personnels de MEDICA.

 

Didier Armaingaud est docteur en médecine et titulaire d’une capacité en gérontologie. En 1999, il est nommé directeur médical et qualité de MEDICA, acteur de référence dans la prise en charge de la dépendance pérenne et temporaire en France.

Les droits d’auteur de cet ouvrage seront reversés à l’association Les Blouses roses, qui anime bénévolement des activités ludiques et créatives dans les hôpitaux et maisons de retraite.

 

208 pages (15,4x20,5) 19,80 €
Mise en vente le 28 mars 2013

 

mardi 26 février 2013

MINE D'INFOS: SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION

MINE D'INFOS: SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION:   20 - 27 avril 2013   Vaccination, êtes-vous à jour ? Suis-je à jour de mes vaccins ? Quels vaccins nécessitent un rappel ? Ne...

MINE D'INFOS: Départ à la Mutuelle des sportifs

MINE D'INFOS: Départ à la Mutuelle des sportifs: Jean-Pierre Davant quitte la présidence de la Mutuelle des sportifs L'Argus de l'Assurance L'ancien président de la Mutu...

MINE D'INFOS: Reconnu d’utilité publique le pilulier SIVAN de Me...

MINE D'INFOS: Reconnu d’utilité publique le pilulier SIVAN de Me...: avec un abattement fiscal de 50% accordé sur l’abonnement mensuel, qui revient à 19,5 euros au lieu de 39 euros   Les nouvelles tec...

Reconnu d’utilité publique le pilulier SIVAN de MedSecure vient d’obtenir un agrémentService à la personne


avec un abattement fiscal de 50% accordé sur l’abonnement mensuel, qui revient à 19,5 euros au lieu de 39 euros

 

Les nouvelles technologies au service de la bonne observance des traitements Le 1er pilulier intelligent arrive en pharmacie

 

37 milliards de Dollars et 125 000 décès par an aux Etats-Unis, 2 milliards d’Euros et 8 000 à 12 000 décès par an en France. La mauvaise observance, qui concerne 30 % à 50 % des patients est aujourd’hui un enjeu de santé publique planétaire aux répercussions d’ordre médical et économique.

 

 

Près de 13 millions de personnes en France seraient polymédiquées, personnes âgées de plus de 60 ans et/ou atteintes de Maladies Chroniques.

 

L'utilisation d'un pilulier est aujourd'hui préconisée par les professionnels de santé comme une aide majeure à l'observance. Un saut technologique de rupture

Avec SIVAN de MedSecure, qui est aujourd’hui le 1er pilulier doté d’un réseau GSM avec une carte SIM intégrée et ainsi capable d’appeler le patient ou son entourage mais aussi d’envoyer des SMS et E-mails de rappel en cas d’oubli.

 En savoir plus


http://pharamster.over-blog.com/article-un-meilleur-usage-du-medicament-entrainerait-378-milliards-d-euros-deconomies-

http://lemondedelaesante.wordpress.com/tag/igas/--‐

 

Départ à la Mutuelle des sportifs



L'Argus de l'Assurance
L'ancien président de la Mutualité française (FNMF), qui n'a pas souhaité répondre à nos questions, justifierait sa décision par des divergences de vues et ...
 
 
NDLR: MGEFI et Jean-Pierre Davant
JP Davant à été  le Président fondateur de la MAI - Mutuelle des Agents des Impôts l'une des mutuelles fondatrices de la MGEFI- Mutuelle générale de l'Economie des Finances et de l'Industrie

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA VACCINATION

 
20 - 27 avril 2013

 

Vaccination, êtes-vous à jour ?

Suis-je à jour de mes vaccins ? Quels vaccins nécessitent un rappel ? Ne concernent-ils que les enfants ? Quels sont les délais entre chaque vaccin ? Quelles nouveautés en 2013 ?

 


Autant de questions auxquelles la Semaine européenne de la vaccination vous permettra de répondre du 20 au 27 avril prochain.
 

Cet événement, organisé à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se tiendra simultanément dans près de deux cents pays en Europe et dans le monde. En France, cette Semaine est coordonnée par le ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) et pilotée en région par les agences régionales de santé (ARS). Pour faire vivre cet événement, un grand nombre d’acteurs est mobilisé sur le territoire.

 

La 7e édition sera l'occasion pour chacun de faire un point sur ses vaccinations et de rencontrer les acteurs et professionnels de santé mobilisés près de soi. De nombreuses actions seront mises en place dans les 26 régions : expositions, séances d’information, conférences, jeux, animations, séances de vaccination, etc. Ces actions auront toutes un objectif commun : aider les Français à mieux comprendre les bénéfices individuels et collectifs de la vaccination pour se protéger contre certaines maladies infectieuses.


NDLR : MGEFI et Vaccins

 


Définition des termes usuels en matière de santé.



À consulter sans modération tous les jeudis !


 

FEDERATION POUR LA RECHERCHE SUR LE CERVEAU



 




« Touchant  directement ou indirectement un tiers de la population française, les maladies du cerveau doivent être « cause d’intérêt national ». Il relève plus que jamais de la vocation de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau de sensibiliser les acteurs publics à cet enjeu ».


Arnaud Brunel, Président de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau (FRC), ciment de toutes les forces et de tous les talents dans ce domaine, rassemble 12 associations* dédiées aux maladies du cerveau**.

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau a pour vocation de :

Permettre au public de mieux comprendre le rôle du cerveau, son fonctionnement et ses maladies et informer des dernières avancées de la recherche en neurosciences.

Aider les chercheurs à mieux connaître le cerveau, son fonctionnement et ses maladies en contribuant financièrement à leurs travaux.

Militer pour la mise en place d’une vraie politique de santé centrée sur les maladies du cerveau.

Parce que les maladies du cerveau sont encore trop sous-estimées et représentent un réel problème de santé publique : handicap (moteur intellectuel et psychiques) du patient, impact sur les familles, coût de prise en charge, augmentation préoccupante du nombre de patients atteints en regard du vieillissement de la population…

parce que les laboratoires pharmaceutiques se désengagent de leur activité de recherche sur les neurosciences faute de rentabilité à court terme.

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau alerte l’opinion à l’occasion de la Semaine du Cerveau du lundi 11 au dimanche 17 mars 2013 sur le thème « La décennie à venir doit être celle du cerveau ! ».

« Pour que les chercheurs travaillent et trouvent, il leur faut des moyens. C’est pour cela que la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau collecte tout au long de l’année et pendant la Semaine du cerveau sous le label « Neurodon ». Elle finance, en complément des associations membres, la recherche sur le cerveau. Celle-ci devrait être aujourd’hui la priorité pour préserver la santé de tous les citoyens ».

Professeur André Nieoullon, Président du conseil scientifique de

la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau

*La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau rassemble les six associations membres (Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique / France Alzheimer / France Parkinson / Fondation pour l’Aide à la Recherche sur la Sclérose en Plaques / Fondation Française pour la Recherche sur l’Epilepsie / Union Nationale des Familles et Amis de Malades psychiques (UNAFAM) et les six associations partenaires qui représentent l’ensemble des maladies du cerveau (Amadys (dystonies) / Aramise (atrophie multisystématisée) / ARTC (tumeurs cérébrales) / France AVC (accidents vasculaires cérébraux) / Huntington France / La Fondation Motrice (paralysie cérébrale)).

**La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau se bat pour vaincre les maladies du cerveau. Toutes sans exception, de la plus répandue à la plus rare.

Les maladies du cerveau comprennent les maladies neurologiques (la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, l’épilepsie, la Sclérose en plaques, l’AVC, l’Atrophie multisystématisée, la dystonie, la Chorée de Huntington, les tumeurs cérébrales, la paralysie cérébrale, la Sclérose Latérale Amyotrophique) et les maladies psychiques et psychiatriques (anxiété, dépression, addictions, schizophrénie, autisme, troubles obsessionnels compulsifs… et les déficits des organes des sens (déficiences visuelles ou auditives). Parmi les affections neurologiques, les maladies neuro-dégénératives occupent une place prépondérante en raison de leur gravité et de leur fréquence croissante liée au vieillissement de la population.



Alerte de la Fédération pour la Recherche sur le Cerveau

La décennie à venir doit être celle du cerveau !

1/ Les maladies du cerveau sont en augmentation constante…

Plus d’1 Français sur 10

souffre d’une maladie du cerveau. Le nombre de malades devrait doubler

entre 2020 et 2040. Les cas de démence devraient tripler d’ici 2050*.

2/ Les maladies du cerveau sont des maladies violentes et dramatiques…

Le cerveau est l’organe clé de notre corps. Il nous permet de penser, de bouger, d’avoir des émotions…

Tout le reste de notre corps dépend de lui.

3/ Les maladies du cerveau sont un fléau social …

Bombes à retardement, les maladies du cerveau, sont pour la plupart des maladies chroniques, les patients doivent être soignés pendant 20 à 30 ans… leur coût est considérable pour la société.

Les
enjeux économiques sont à la mesure de la fréquence de ces maladies, du handicap associé et des dépenses hospitalières engendrées.


4/ La recherche sur les maladies du cerveau ne bénéficie pas

des fonds publics qu’elle mérite…

Les fonds publics alloués à la recherche sur le cancer sont deux fois plus importants que ceux attribués à la recherche sur les maladies du cerveau, alors que ces dernières coûtent à la société environ deux fois plus !**

5/ Comprendre les maladies du cerveau est un défi majeur.

Perte progressive et insidieuse de la conscience, perte de motricité, état de dépendance physique et morale, autonomie ébranlée…es maladies du cerveau sont des maladies pour lesquelles seule la recherche peut prévenir, freiner et enfin stopper l’évolution.

La recherche sur les maladies du cerveau est un enjeu à l’échelle mondiale pour le XXI
ème siècle. Les traitements qui, jusqu’à présent, n’étaient que symptomatiques et palliatifs devront être plus efficaces, préventifs et curatifs. Pour cela, il faut percer à jour le cerveau et son « code neural » !


Parce que la recherche sur le cerveau est la clé de notre futur, parce qu’il est impératif de s’organiser pour assurer un mieux-être aux patients et familles concernés.

La Fédération pour la Recherche sur le Cerveau fait front commun et revendique la mise en place d’une vraie politique de santé sur les maladies du cerveau

Maladies du cerveau : donnez avant qu’elles ne vous rattrapent !

www.frc.asso.fr

Pour donner cliquer neurodon

D'un blog à l'autre : Miroir social et Mine d'Infos


"Mine d'Infos" passe la barre des 47 000 visites

févr. 21

Ouvert en septembre dernier pour accompagner les veilles hebdomaires MGEFI, le blog "Mine d'infos" vient de franchir la barre des 47 000 visites.

A ce jour 1 521 informations ont étés publiées sur le blog.

le hit parade des pages les plus vues de la semaine :


24 oct. 2012


15 févr. 2013


18 févr. 2013, 1 commentaire


19 févr. 2013


18 févr. 2013

montre que le but de départ du blog, qui était de mettre en ligneen temps réel et régulièrement des informations liées à la MGEFI et au groupe Istya, est atteint. En effet depuis la création du blog les informations concernant la Mutuelle des Agents des Impôts et le groupe Istya se classent à la 1ère place en terme de pages les plus vues.

Le second objectif qui était de mettre à disposition des personnes qui ne reçoivent pas les veilles MGEFI une partie des contenus de façon simple et informelle aussi.

UN GRAND MERCI AUX LECTEURS DE MIROIR SOCIAL

Les statistiques concernant les sources du trafic :











montrent que www.miroirsocial.com arrive en 3ème position.

Dans les prochains jours Mine d'Infos qui annonce déjà les cafés Miroir, publira occasionnellement, avec l'accord préalable de Miroir social,des informations en libres accès sur Miroir avec à chaque fois, bien sûr, le lien vers le portail de Miroir social.

ENQUETE DE LECTORAT : si vous avez 5 minutes devant vous....

Vos réponses aux 10 questions de ce court questionnaire de satisfaction en ligne permettront d’améliorer le blog:


http://pressentinelle2.blogspot.fr/


NDLR : MGEFI et Miroir Sociale

À la MGEFI, les salariés sont les acteurs du changement ...

www.ressources-solidaires.org › ... › Miroir socialEn cachePartager
Le résultat de recherche a été partagé sur Google+. Voir le post
16 mars 2012 – Le 6 mars 2012, la MGEFI a parrainé un « café social» organisé par le Miroir Social sur le thème de la capacité d'adaptation des entreprises ...
 

MINE D'INFOS: A propos des complémentaires santé

MINE D'INFOS: A propos des complémentaires santé:   Bataille acharnée sur la complémentaire santé : liberté ou solidarité ? L'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvie...

MINE D'INFOS: La Cour de cassation reprend la Poste

MINE D'INFOS: La Cour de cassation reprend la Poste: La Cour de Cassation rappelle à La Poste le principe du « à travail égal, salaire égal » Les salariés de La Poste sont plus de 100 00...

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin

MINE D'INFOS: LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin: Médicament : sûr que c'est sûr ? L'Assemblée Nationale débat cet après-midi de la sécurité sanitaire du médicament. En pl...

LIBRES PROPOS signés Jacques Draussin


Médicament : sûr que c'est sûr ?




L'Assemblée Nationale débat cet après-midi de la sécurité sanitaire du médicament.

En pleine mélasse Mediatorienne qui voit les indemnisations « rapides » des victimes s'engluer chaque jour à l'épreuve de la réalité des préjudices déclarés, au cœur des cérémonies de spiritisme célébrées par les intégristes anti-labos et au centre de la polémique contraceptive et générationnelle, les discussions s'annoncent aussi chaudes… que stériles.

Sans être oiseau de mauvais augure, on est déjà à peu près certain qu'il ne sortira rien de ce nouveau débat de Chambre que des échanges assassins sur les responsabilités respectives des majorités successives.

De 15h00 jusqu'à plus soif, on va se balancer à la face les scandales sanitaires que ni les uns ni les autres n'auront pu éviter ou même vu venir, malgré les changements de nom et de statut des agences chargées de garantir la qualité des produits de santé, malgré la chasse aux liens d'intérêts entre experts médicaux et industrie pharmaceutique.

Pas folle, c'est cette même industrie pharmaceutique – pourtant conspuée par tous les bords politiques – qui a pris les devants dans une lettre adressée hier aux députés et formule des propositions que les élus se seraient grandis à discuter aujourd'hui sans son aide.

Recherche, épidémiologie et surveillance post-AMM forment les 3 domaines de mesures que les entreprises du médicament ont soumis aux députés. Les observateurs attentifs de l'action des lobbyistes ne manqueront pas de remonter aux sources d'inspiration parlementaire à l'issue du débat.

Jacques DRAUSSIN

La Cour de cassation reprend la Poste



Les salariés de La Poste sont plus de 100 000 à pouvoir exiger le même complément poste que leurs collègues fonctionnaires (...)

A propos des complémentaires santé




L'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 avait supprimé les « clauses de désignation » qui permettent aux partenaires sociaux d'une branche de désigner un opérateur de complémentaire santé unique pour toutes les entreprises du champ. Sous la pression du lobby assurantiel, les entreprises avaient gagné la liberté de choix de leur assureur. Mais, sous l'influence de FO et de l'UPA, l'avant-projet de loi transposant l'accord rétablit la possibilité de ces « clauses de désignation ». Ce sont les principes de liberté et de solidarité qui s’affrontent (...)

lundi 25 février 2013

LIBRES PROPOS : signés Julien Blanchet Président de la FAGE


Lettre Ouverte de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes) destinée à l'ensemble des présidents d'organisations étudiantes.


Cette lettre a vocation à appeler ces derniers à prendre conjointement leur responsabilité pour la étudiante, notamment en se joignant à la demande de la FAGE de mettre en place d'une commission d'enquête interministérielle. 

La FAGE très attachée au régime de sécurité sociale étudiante souhaite par ce biais mettre en lumière les difficultés, tant gestionnaires que financières des mutuelles étudiantes afin trouver une solution pérenne pour la santé des étudiants.

 

A Paris, le 25 février 2013

 


 Les récentes actualités n’ont pas ménagé le régime étudiant de sécurité sociale. Ces charges ne sont pas les premières, et c’est par un perpétuel combat que nous tous, membres d’organisations représentatives des étudiants, avons pu préserver ce régime spécifique. Ce combat, lors des moments les plus difficiles -comme la proposition de diminution de la remise de gestion, la remise en question de l’exonération de la taxe sur les contrats d’assurance- nous l’avons mené ensemble, faisant passer avant tout intérêt, celui des étudiants. Nous avions alors pris avec courage nos responsabilités de représentants des étudiants de France.

 Si l’histoire de ce régime a parfois été rugueuse, passionnelle et délicate, c’est aujourd’hui la survie même d’une prise en compte des spécificités de santé des étudiants qui est menacée. Menacée, car remise en question par de nombreuses polémiques sur la gestion qu’en font les mutuelles étudiantes. Menacée, car largement remise en question par les étudiants eux-mêmes, notamment sur la qualité du service.

 La FAGE s’est toujours érigée en soutien au régime étudiant de sécurité sociale. Ce dernier doit répondre aux besoins spécifiques des étudiants, en termes de prévention, de service et d’accompagnement. La FAGE porte de manière intrinsèque et historique l’héritage de la création des Oeuvres et l’implication dans les problématiques de santé des étudiants. Créatrices des Oeuvres, engagées dans les prémices de l’avènement du régime de sécurité sociale étudiante et de la mutualité étudiante, les associations étudiantes ne peuvent accepter que pour des manquements de gestion, structurels ou contextuels, cette prise en compte spécifique périclite.

 Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les organismes de gestion du régime spécifique ne sont plus en mesure d’assurer leurs missions avec l’efficience que les étudiants sont en droit d’attendre.

Nous sommes tous responsables devant les étudiants que nous représentons. Aussi, si au moment le plus critique pour le devenir de notre régime spécifique, nous ne prenons pas, chacun, le courage d’interroger ces organes et leur gestion, nous porterons tous -et de manière indéniable- le poids de l’effondrement de cet acquis.

 En tant que garants de la santé des étudiants, en tant que défenseurs de leurs intérêts matériels et moraux, nous ne pouvons fermer les yeux sur les entraves qui se posent au bon fonctionnement du régime étudiant. Nous devons savoir et être en mesure d’expliquer avec transparence la manière dont est utilisé l’argent de nos pairs.

 La FAGE et son réseau invitent donc toutes les organisations étudiantes représentatives à prendre leurs responsabilités, dans l’intérêt des étudiants de France, et à s’associer à sa demande de déclenchement d’une commission d’enquête interministérielle en lien avec l’Inspection Générale des Affaires Sociales. De même, c’est collectivement que nous devons faire appel à l’Autorité de Contrôle des Organismes de Sécurité Sociale et à l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles, qui ont fait les preuves par le passé de leur clairvoyance sur le dossier des organismes de gestion de la sécurité sociale étudiante.

Alors que certains voient un acharnement médiatique à l’encontre des mutuelles étudiantes, il est urgent de faire la lumière sur les pratiques réelles et la gouvernance de ces dernières. Cette urgence est de mise puisque d’après nos informations les rapports de la Cour des Comptes sur les organismes gestionnaires du régime étudiant, prévus pour la fin du mois de mars, ne seront pas plus flatteurs que l’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir.

 Face aux difficultés que rencontrent les mutuelles étudiantes, nous nous devons de prendre cette responsabilité collective, en ayant le courage d’interroger, sans a priori et en toute indépendance, ce système et la gestion qui en est faite. Ouvrir le champ des possibles afin de garantir une prise en compte des spécificités sanitaires étudiantes, avec pour seul objectif la défense de nos pairs est indispensable. Pour cela, nous ne devons exclure aucune réponse possible quant à l’architecture du système de protection sociale étudiante et à la gouvernance des différents acteurs gestionnaires.

 Espérant pouvoir compter sur vous et sur votre sens des responsabilités pour ne défendre qu’un seul intérêt, celui de l’ensemble des étudiants.

 

Julien Blanchet

Président de la FAGE

 

 

Courrier adressé à :

Emmanuel ZEMMOUR - Président de l’UNEF

Cindy PETRIEUX - Présidente de la Cé

Antoine DIERS - Président de l’UNI-M-et

Steven DA CRUZ - Président du PDE

Copie à :

Mme Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,

Mme Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

M Benoît HAMON, Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation,

Mme la Sénatrice Catherine PROCACCIA

M le Sénateur Ronan KERDRAON

Mme Vanessa FAVARO, Présidente de la LMDE

M Cédric CHEVALIER, Président du réseau emeVia